Qui peut toucher le RSA 2020 ?

Les données sur le nombre de destinataires de la LSF sont connues après un trimestre. À l’été 2020, ils couvriront la fin mars de l’année et ne reflètent donc pas encore les effets de la crise sanitaire, sauf fin mars. À cette époque, 1,9 million de ménages 1 recevaient cette prestation, soit 2 % de plus que l’année précédente. La Cnaf souligne que le maintien des droits des ménages qui n’ont pas déclaré leurs revenus et la suspension des mesures de contrôle ont contribué à l’augmentation en mars 2020.
Après quelques mois, la tendance favorable de l’emploi de 2015 s’est traduite par le nombre de bénéficiaires de RSA, dont le nombre a diminué de 80 000 (-5 %) en 2016. Le moteur a ensuite été détecté rapidement, car la croissance est restée faible. Elle a fait du bien à la plupart des personnes qui étaient les moins éloignées de leur emploi. La suppression de très nombreux contrats auxiliaires à l’automne 2017 n’a pas corrigé les choses. La récente crise sanitaire aura de graves conséquences, bien que son impact sur le groupe d’âge de moins de 25 ans exclu de la LSR ne soit pas visible dans les données minimales sur les bénéficiaires sociaux.
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Le nombre total de bénéficiaires sociaux minimaux augmente légèrement
Au moins, le nombre total de bénéficiaires a fortement augmenté dans les années 2010 et a légèrement augmenté depuis 2016. Cette évolution dépend principalement des quatre principaux minima français : la RSA (personnes pauvres de plus de 25 ans), l’allocation de solidarité spécifique (chômeurs à la fin des prestations), l’allocation pour adultes handicapés et l’âge minimum. Ces variations minimales varient dans des directions différentes, ce qui se compensent en partie.
À la fin des années 2000, à l’exception de la période d’augmentation du revenu minimum d’admission au début des années 90, le nombre total de ménages Prestations sociales d’au moins 3 millions. L’augmentation de la pauvreté chez les adultes (RMI et RSA) a été compensée par le déclin du nombre de personnes âgées (âge minimum ou veuvage). La diminution du nombre de personnes âgées pauvres est particulièrement liée à l’amélioration de la retraite des femmes en raison de l’augmentation de leur taux d’emploi depuis les années 70.
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Depuis le milieu des années 2000, le nombre de bénéficiaires de l’âge minimum a diminué. Les carrières des femmes continuent de s’améliorer (moins de femmes à l’âge minimum), mais de plus en plus de travailleurs (femmes ou hommes) atteignent l’âge de la retraite, les pensions étant réduites par les effets de la crise (inactivité, chômage, temps partiel, etc.). Le nombre de bénéficiaires bénéficiant de l’allocation spécifique de solidarité reste stable même depuis 2015. D’autre part, le nombre de bénéficiaires de l’allocation d’invalidité pour adultes dans la dix dernières années connues (2008-2018) a augmenté de plus d’un million. Cela est dû en partie à sa modernisation, mais reflète également le retrait du marché du travail des personnes étiquetées physiquement. La progression est similaire pour le nombre de bénéficiaires de l’ASR ( 44 %).
Variations des bénéficiaires de minimités sociales
Dans l’ ensemble, le nombre de bénéficiaires de minimités sociales est passé de 3 millions à 3,9 millions ( 25 %) entre 2008 et 2015, puis la croissance s’est fortement ralentie jusqu’en 2018, car il n’y a pas eu de reprise significative de l’activité économique. Une rupture de série en 2016 a rendu les comparaisons difficiles ces dernières années. En utilisant la nouvelle méthodologie, la seule évolution notable entre 2016 et 2018 est la poursuite des progrès des bénéficiaires de l’allocation d’invalidité adulte ( 60 000 et 5,7 % en deux ans).
Après tout, les données sur tous les minimums sociaux sont en retard de 18 mois, ne couvrant que la fin de 2018 à l’été 2020. Il prendra donc jusqu’à l’été 2022 pour mesurer l’impact global de l’effondrement de la croissance après la crise sanitaire. On s’attend à ce que les personnes âgées ou handicapées soient touchées qui ne réagissent pas mal aux changements d’activité, mais devraient avoir un impact profond sur les actifs et conduire à une forte augmentation du nombre de bénéficiaires de RSA et à une aide spécifique de solidarité. L’ampleur du phénomène dépendra en grande partie du niveau de reprise de l’activité.